L'INPH se rejouit de l'adoption à l'unanimité de la Loi concernant la profession de sage-femme

Dès la rentrée  de septembre 2023,  les étudiants en maïeutique réaliseront 6 années d'études demandées depuis longtemps par la profession et les étudiants. Ce cursus de 6 ans permettra d'améliorer le bien-être étudiant et de permettre une formation adaptée aux compétences des sages-femmes, tant dans le domaine de l'obstétrique que le de la gynécologie.

À partir de 2029, les sages-femmes seront donc docteur en maïeutique et connaîtront de nouvelles perspectives en termes d'enseignement et de recherche.

L'ensemble des unités de formation sera impérativement intégré à l'université. Ce fait, acté théoriquement depuis 2012, permettra aux étudiants sages-femmes de bénéficier des mêmes droits que les autres étudiants des filières médicales et pharmaceutiques.

Le statut de maître de stage sera créé, permettant aux sages-femmes d'accueillir les étudiants avec des moyens et une formation dédiés, quel que soit leur mode d'exercice.

La classification des sages-femmes au sein de la nomenclature des activités évoluera pour placer les sages-femmes aux côtés des médecins et chirurgiens dentistes, comme dans le code de la Santé Publique.

Ce texte est le fruit d'années de travail des organisations de sages-femmes et étudiants sages-femmes. Il marque le pas vers une prochaine étape indispensable pour cette profession : le statut de praticien hospitalier en maïeutique, asseyant la place des sages-femmes dans la bonne case des hôpitaux.